Dans le cadre du Festival Jacques Brel

Valérian Renault (Lauréat du Concours Jeunes Talents 2010) : Il joue de la guitare solo, électrique ou pas. Il chante ses chansons aux thèmes éclectiques. Silhouette d’où surgit une voix inouïe. Cette voix qui nous décrit l’univers, avec ses orages, son chaos, ses aventures entre planètes qui s’aiment ou se séparent. Le Valérian de la B.D. n’a rien à lui envier, sinon de colorier un monde naturellement gris foncé. Valérian Renault est riche de chansons à écouter ou encore en gestation. La nouvelle chanson française compte avec lui, une de ses divines surprises qui nous rassurent sur son avenir.

Boule (Lauréat 2ème Prix du Concours Jeunes Talents 2014) : Boule ne s’appelle pas Boule à cause d’un physique rondouillard mais parce qu’il s’appelle Cédrik Boule, simplement, évidemment. Il est auteur et compositeur de ce qu’il chante et c’est bien. Très, très bien. C’est un talent confirmé par le public qui ne raterait aucun de ses concerts. Il raconte avec un terrible humour le parcours du combattant qu’effectue le chanteur débutant. C’est largement autobiographique. Nombreux sont les chanteurs de la nouvelle génération à avoir choisi la forme de la chanson pour faire passer leur poésie. Mise à mort des mièvreries, du sucré, des amours d’été, d’automne ou d’hiver qui n’ont d’existence que pour une rime ou un refrain à entonner en choeur aviné. Boule est au-dessus de tout ça. Haut dans le ciel, loin de la Terre et de ses contingences. C’est sa grande différence et c’est pourquoi on l’aime. Il est neuf. Novateur en douceur. De quoi devenir BOULimique.