
Détails de l'événement
-
Dimanche | 3 Août, 202521h00
- 20 €, 15 € (adhérents Musique et Mémoire), 5 € (réduit)
- LURE - Eglise Saint-Martin
- Organisé par : le Festival Musique et Mémoire
- Musique ancienne
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Actus Tragicus :
Gottes Zeit ist die allerbeste Zeit, BWV 106
Trauerode :
Laß, Fürstin, laß noch einen Strahl, BWV 198
Georg Philipp Telemann (1681-1767)
Du aber, Daniel, gehe hin TVWV 4-17
Bruno Procopio, claveci
a nocte temporis,
Reinoud Van Mechelen, ténor et direction
Reinoud Van Mechelen à la tête de son ensemble a nocte temporis, renoue avec ses premières amours et la musique du Cantor de Leipzig, dans un programme tourné vers la thématique de l’adieu, la mort et le salut.
Les deux cantates composées par Bach et celle de Telemann sont sans doute les pages les plus poignantes écrites sur le sujet.
Dès l’Actus Tragicus, Johann Sebastian Bach, alors encore tout jeune, transcrit à la perfection le constat de notre condition de mortel qui une fois franchie ouvre les portes vers l’espérance de la résurrection et la joie du salut.
Une vingtaine d’années plus tard, Bach compose une Ode funéraire Laß, Fürstin, laß noch einen Strahl. Il fait appel à un grand nombre d’instruments expressifs : deux flûtes et deux hautbois en complément des violons et altos, et joint à la basse continue habituelle des instruments dont le timbre spécifique renforce encore le sentiment de douleur.
En raison de la profondeur de son sujet, la cantate Du aber, Daniel, gehe hin a souvent été associée avec l’Actus Tragicus. La cantate funèbre de Telemann reflète une fois de plus la fragilité de l’existence et notre quête de sens.
Un programme inouï, de la souffrance vers la beauté…