Musique par l’Ensemble Virévolte

Drame lyrique en un entracte

Un violoncelliste et une chanteuse, loin des tonnerres orchestraux du maître de Bayreuth, interprètent ce drame lyrique en un entracte.

Rescapés de l’exécution d’un drame wagnérien, elle est en walkyrie et lui en musicien caparaçonné et ils vont se trouver réunis par la force la musique, de toutes les musiques. Aurore Bucher et Jérémie Arcache convoquent ainsi 300 ans de musique, de Lully à Rita Mitsouko.

Ils se prouvent l’un à l’autre que le drame, ferment de toute oeuvre lyrique, est la condition nécessaire et suffisante à tout opéra qui se respecte, comme à tout amour naissant.

Ils prouvent que la fonction première d’un grand opéra est d’instrumentaliser le tragique.

Le drame lyrique l’emporte sur la comédie auprès du public. Les amours contrariées, condamnées à la mort sont plus spectaculaires que les autres.

De même que l’on aime frissonner dans un train fantôme, on adorera être ému aux larmes par Cio Cio San (Madame Butterfly) ou Berthe Sylva et ses Roses blanches.