et l’Orchestre de tango Silbando

On ne présente plus Juliette, cette figure de la scène française qui chante ses compositions souvent désopilantes, quelques fois horripilantes et toujours ébouriffantes avec cet air de ne pas y toucher.

Aujourd’hui elle revient mais pas seule.

De son propre aveu, elle a toujours, aussi loin qu’elle se souvienne, écouté du tango. Que ce soit celui des origines, de Carlos Gardel, ou celui des grands orchestres argentins tels qu’Osvaldo Pugliese.

On rit encore de son hilarante version de El Hombre con la motocicleto qui range Piaf dans le tiroir des bonnets de nuit.

Elle revisite Piazzolla et c’est Astor de rire.

Elle est accompagnée dans sa coupable industrie par l’orchestre de tango Silbando qui fait la joie des aficionados de la danse argentine.

Ainsi la flamme langoureuse n’est-elle pas près de s’éteindre.

Juliette repeint en tango une grande partie de son répertoire et la couleur lui va à merveille. Elle rajoute ça et là quelques morceaux authentiques et nous emballe tout ça, et nous emballe tout court.

Non, le tango n’est pas mort, Silbando encore !

Première partie : Ben Herbert Larue, Lauréat 1er Prix et Prix du Public du Concours Jeunes Talents 2020