Festival Jacques Brel

Chansons de là où l’œil se pose

Choc au Printemps de Bourges, année 1985. Elle a vingt-trois ans, et on la découvre. C’est un astre solaire et unique, une nouvelle planète mouvante et inchangée après quarante ans de carrière.

D’une exigence tenace, d’une drôlerie féroce, d’un talent éclatant, Juliette revient. Elle est touchée par la grâce et l’humour acide d’un Boris Vian et d’un Bobby Lapointe, ses parrains. Elle compose, joue, écrit, chante, vocifère ou murmure, dans une gouaille à la Piaf, frappée d’un rire paternel de Nougaro, feutrée d’une poésie engagé, enragée parfois.

Son nouvel album est né d’une soirée entre copains et complices, un temps de travail joyeux confronté à la catastrophe d’un confinement.

Il faut tout reprendre, repenser, refaire le monde à nouveau et réécrire l’histoire. Alors elle chante des Chansons de là où l’œil se pose, où l’anecdotique se cogne au tragique. Elle joue des paradoxes et des forces assemblées du théâtre, des mots, de la musique, pour fêter les objets, les perruques, les poivrons, des chiens et des 2CV.

Première partie :Tchaka

1er Prix Concours Jeunes Talents 2023 du Festival Jacques Brel