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Inventions / L’Art de la Fugue

Détails de l'événement

  • Samedi | 3 Août, 2019
    15h00
  • 15€ - 12€ (adhérent) - 5€ (jeune)
  • Chapelle Saint-Martin à Faucogney-et-la-Mer
  • Réservation obligatoire

    Musique et Mémoire 06 40 87 41 39

  • Organisé par : Le Festival Musique et Mémoire
  • Musique ancienne

Inventions à 2 violons
Maite Larburu et Yoko Kawakubo, violons

Inventions avec 2 violes de gambe
Myriam Rignol et Pau Marcos Vicens, violes de gambe

Avec ces 2 programmes, l’ensemble Les Timbres propose  de voyager en Allemagne avec comme laissez-passer le contrepoint. Mais un contrepoint assez spécial, puisqu’il s’agit d’un contrepoint en général à 2 voix.

Les Inventions à 2 voix, rarement jouées, considérées souvent  à tort comme des « exercices » pour le clavier sont au cœur de ce programme. Les versions pour 2 violons, puis pour 2 violes proposées mettent en évidence les caractères différents et les cheminements des 2 voix dans ces pièces prodiges de subtilité.

Les autres compositeurs de ce programme tracent autour de Johann Sebastien Bach un portrait de ce que fut l’Allemagne musicale de son époque et de son entourage (comme par exemple avec Georg Philipp Telemann qui fut, entre autres, le parrain de son fils Carl Philipp Emanuel).

Inventions avec 4 mains
Marie-Anne Dachy et Julien Wolfs, clavecin

Avec l’arrivée de la période classique, se développe un véritable répertoire pour le clavier à 4 mains, donnant presque l’impression d’avoir un orchestre sous les doigts ! Qu’il est tentant d’imaginer l’un des fils de Bach à quatre mains au clavier avec le jeune Mozart…

C’est  ce monde rempli de légèreté, si loin et pourtant si proche de celui du père Bach, qu’évoquent Marie-Anne Dachy et Julien Wolfs, mère et fils complices au clavier.

L’Art de la Fugue (extraits)

Maite Larburu et Yoko Kawakubo, violons
Myriam Rignol et Pau Marcos Vicens, violes de gambe
Marie-Anne Dachy et Julien Wolfs, clavecin et orgue

Sa vie durant, Bach cultive l’art du contrepoint, c’est-à-dire l’art d’agencer plusieurs mélodies de façon à ce que, entendues seules ou ensemble, elles soient harmonieuses. L’Art de la Fugue en est un aboutissement. L’œuvre est achetée à Anna Magdalena en 1752 par charité, deux ans après la mort de son mari, pour une somme dérisoire (un mois et demi de salaire de feu son époux).

Érigée aujourd’hui au panthéon des plus grandes œuvres musicales, L’Art de la Fugue s’est en même temps chargé de mystère : l’œuvre est-elle inachevée ? La dernière fugue s’arrête de façon abrupte et on crut longtemps que le compositeur s’était éteint en pleine écriture. Peut-on rêver plus beau testament musical, si réellement ces notes sont les dernières qu’il ait écrites ?