Palais d’argile

Dix ans qu’ils existent. Ils se sont frottés aux plus grands dans des festivals et s’en sont toujours sortis avec les honneurs.

Il est grand temps de leur accorder la notoriété qu’ils méritent.

Leur nom d’abord intrigue. Collage surréaliste d’une injonction guerrière et du nom d’un poète, on le comprend mieux à l’écoute de leur dernier disque. Les textes balancent entre cri d’alarme et douceur.

Le chanteur a quelque chose de Morrissey ou de Stuart Staples (chanteur de Tindersticks). Mélange de distinction, voire de distanciation et de gouaille parigote.

Ils nous dispensent une pop mélodieuse et engagée qui ne laisse personne insensible. Ils sauront vous mettre le feu et vous donner l’envie de désormais les suivre.

Ceux qui connaissent ne laisseraient leur place pour rien au monde.

Quant aux autres, ils ont la chance de découvrir.

Première partie : Nour, Lauréate 2ème Prix et Prix Sélection magazine FrancoFans du Concours Jeunes Talents 2020 du Festival Jacques Brel