Ya Balad

Un homme et son piano redonnent vie à un pays.

Le Liban de miel et de cèdre. Le Liban de mitraille et d’olivier.

Voilà le pays qui inspire l’homme à son clavier.

S’il en est éloigné géographiquement, puisqu’il parcourt tant de pays, de concert en concert, il n’en est jamais loin du coeur.

Il sait, avec pudeur, nous montrer ses entrailles.

il nous fait ressentir sa terre sous nos pieds, sa lumière sous nos paupières.

Il joue un accompagnement minimaliste.

Quelque chose de répétitif qui hypnotise et s’insinue en nos cerveaux.

Son chant dans les notes hautes a de la plainte au bord des lèvres.

Il ne pleure pas. Viril, il prend parti, s’insurge contre ceux qui dénaturent l’essence de la démocratie exemplaire de son pays.