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Vendredi 20 et dimanche 22 mai 2016

Vendredi 20 mai 2016, 20 h 30

Concert spectacle
Syrinx
Un rêve d’envol !

Jean Boucault et Johnny Rasse, chanteur d’oiseaux
Esteban Valdivia, flûtes amérindiennes et précolombiennes, flûte préhistorique en os de vautour (Isturitz) Ney et Santur
Pierre Hamon, flûtes du monde
Taghi Akhbari, chant persan

Benoît Colardelle, lumières

« Un voyage unique aux sonorités lointaines ou familières qui envoûtera petits et grands » Toulouscope

« Un véritable concert symphonique ! » Sud-Ouest

Une rencontre entre l’Orient et l’Occident » entre la tradition persane de Taghi Akhbari, l’Amérique précolombienne d’Esteban Valdivia et Pierre Hamon, et la fantaisie unique des chanteurs oiseaux, Jean Boucault et Johnny Rasse, sous le signe tutélaire de l’Oiseau.

Ce spectacle entraîne l’auditeur au-delà du temps et de l’espace, pour le plonger au cœur d’un univers sonore où cohabitent le mystère et le merveilleux. Tissé par les mille voix des oiseaux des cinq continents, ce monde tient tout entier dans la virtuosité de Jean Boucaut et Johnny Rasse. Sans appeaux, s’inspirant des techniques traditionnelles de souffle-voix, de diphonie, de voix aspirée, de chant trillé, de sifflement haute fréquence, de sifflement en bourdon et de chant percussif, ces deux artistes réinventent le chant primitif d’une nature magnifiée.

Instrumentarium :
 Vases siffleurs, flûtes diverses de l’Amérique Pré-colombienne, flûtes traditionnelles amérindiennes, flûte préhistorique en os de vautour (copie flûte préhistorique d’Isturitz), Ney Iranien, Santur, percussions, flûtes de pan en plumes de Condor …

Répertoire : musiques traditionnelles persanes et iraniennes, musiques des communautés amérindiennes, musiques médiévales européennes et compositions originales autour des chants d’oiseaux…

179 spectateurs


Dimanche 22 mai, 15 h

Influences latines

Pascal Contet : direction artistique, accordéon

Travelling Quartet
Anne Gravoin, violon
David Braccini, violon
Mathilde Sternat, violoncelle
Vincent Pasquier, contrebasse

Lumières : Benoît Colardelle

Musiques et arrangements :
Ignacio Anido, Agustin Bardi, Tomas Bordalejo, Fernando Fiszbein, Carlos Gardel, Vincent Pasquier, Graciela Pueyo, Ernesto Nazareth, A. Ramirez, Horacio Salgan

Le mot de Pascal Contet, directeur artistique

L’anche libre devient accordéon en 1829, puis quelques années plus tard naît en Allemagne le bandonéon, instrument utilisé pour les services religieux mais qui de Hambourg s’exportera au-delà de l’Europe jusqu’en Argentine. C’est là qu’il prendra sa dimension culturelle, universelle par le renouveau du tango déjà séculaire mais qu’il transportera, transformera et multipliera en Europe.

De nombreux argentins s’installent et se retrouvent en France et en Europe au début du vingtième siècle, accordéon et danses exotiques font déjà bon ménage et révolutionnent en ce début de siècle les lieux de fête, de bals et d’amusement, les italiens de Paris avec leur nouvel instrument portatif qu’est l’accordéon influencent les nouvelles danses et airs par leurs tarentelles et valses entraînantes. Du tango argentin ou du musette français au tango musette, il n’y a qu’un pas, celui simplifié et populaire. Le Tango parisien devient danse à la mode, du Boeuf sur le Toit au Tango d’Igor Stravinsky, des valses musettes, dont certaines mélodies peuvent rivaliser avec celles des Scènes d’Enfants de Schumann et autres Nocturnes de Chopin, aux autres musiques traditionnelles des parquets de danse, chacun sera consciemment ou non sous influence: compositeurs, migrants et émigrants.
Ecouter l’argentine PALOMITA BLANCA (1929) ou FRANCIA de Ramirez et une valse française musette de cette époque reste confondant de familiarité harmonique et stylistique.

Influences Latines conte l’enrichissement mutuel des répertoires de part et d’autre de l’Atlantique, portés par l’accordéon/pigeon voyageur. Graciela Pueyo, Tomas Bordalejo et Fernando Fiszbein, jeunes argentins vivants en France, ont arrangé des tangos anciens. Tomas Bordalejo (arrangeur pour Juliette entre autres) et Fernando Fiszbein (compositeur et arrangeur pour Agnès Jaoui, musique de Au bout du conte) a écrit également des miniatures contemporaines pour créer le lien entre tradition et modernitéC’est l’occasion d’entendre la « Valentino Suite » de Christophe Julien (musique du film « Neuf mois fermes », de la série Kaboul Kitchen), re-composée spécialement pour ce spectacle.
« Pas de vidéo, pas d’amplification (éventuellement un soutien selon l’acoustique des salles). Je tiens à revenir à la simplicité du concert mais avec le plus « plastique » que nous apporte Xavier Lazarini (collaboration avec le chorégraphe Joseph Nadj, le couturier Courrèges, festival d’Avignon pour Les Inepties volantes en 2009) ».

171 spectateurs


Organisation : Association des Amis du Prieuré de Marast et Culture 70