Festival Jacques Brel

Pauline Croze (Après les heures grises) : La voici qui vient, sous le bras son cinquième album, nous donner en concert ses nouvelles chansons. Le disque, intitulé Après les heures grises se colore de nouvelles collaborations, les réalisateurs de Phoenix et d’Eddy de Pretto, entre autres. Disque né dans la monochromie mentale des confinements, il parvient à gagner la lumière. Humour et émotions se partagent les plages. Un texte digne de Barbara côtoie une pop guillerette sur les amours du dictateur nord coréen. C’est stimulant et dynamique. On en a tellement besoin. Pauline Croze a toujours cette gouaille élégante qui captive et entraîne les spectateurs durant un concert parfait. Ceux qui la connaissent ne manqueront pas l’événement, et les quelques autres n’auront qu’à les suivre.

 + Première partie : Nikola : Avec ses chansons incarnées et poétiques, Nikola construit la bande-son de son époque. Des piano-voix pénétrants aux sonorités électroniques, il se nourrit des contrastes, de la tradition héritée de Léo Ferré ou Jacques Brel et du rap de son temps. Une musique qui ne ressemble à aucune autre et à côté de laquelle il ne faudra pas passer.